Les mystères de Willowmere Tome 1 : Le dernier chapitre d’A.B.

Amoureuse des cosy mysteries, de l’Angleterre et de son ambiance british, j’aime imaginer des intrigues enveloppées de douceur, de mystère et de thé fumant. Le dernier chapitre d’A.B. marque le début de mon aventure d’autrice.

Le dernier chapitre d’A.B. est un cosy mystery se déroulant dans le charmant village anglais de Willowmere. Loin des grandes villes et des enquêtes policières spectaculaires, ce roman met en lumière une atmosphère feutrée et des secrets enfouis. L'histoire mêle mystère, douceur et ambiance british, dans la plus pure tradition des cosy mystery.

Ce projet se distingue par son univers richement travaillé : un village vivant, des personnages attachants et une intrigue pleine de rebondissements subtils. J’ai voulu offrir aux lecteurs une expérience immersive, comme s’ils s’installaient au coin du feu avec une tasse de thé pour résoudre une énigme à leur rythme.

Ce roman s’adresse aux amateurs d’enquêtes raffinées, de littérature britannique et d’ambiances chaleureuses. Inspiré par les œuvres d’Agatha Christie, de la saga Agatha Raisin ainsi que des séries de cosy mystery contemporaines, Le dernier chapitre d’A.B. aspire à devenir une saga dans laquelle on aime revenir, tome après tome. En participant à sa création, les lecteurs contribuent à faire vivre un univers à la fois réconfortant et intrigant, pensé comme une bulle hors du temps.

Extrait  

Caleb faisait son footing matinal aux alentours de six heures, le long de la Stour. Il avait passé la soirée de la veille à tenter d’ignorer son amie, ne répondant ni à ses appels répétés, ni lorsqu’elle était venue toquer à sa porte. Et il détestait ça. Mais il refusait qu’elle se mêle de cette affaire. Si tant est qu'il y ait une affaire. Cependant, la jeune femme était tellement obstinée qu’il était certain qu’elle allait vouloir lui soumettre un tas de suppositions toutes plus farfelues les unes que les autres.

Il se cacha derrière le tronc du saule, à quelques mètres du salon de thé, l’appartement d’Hazel se trouvant au-dessus. Il vit que les volets étaient encore fermés, son amie n’ouvrant pas avant neuf heures. Il passa donc tranquillement et remonta la rue. Entra chez lui et commence à se servir un verre d'eau. Il ouvra le volet du salon et faillit manquer un battement de cœur tant il sursauta.

Dans son jardin, sur la balancelle en chêne, se trouvait une jeune femme emmitouflée dans un gros cardigan en laine beige. Son visage pâle et piqueté de taches de rousseurs était encadré d’une cascade de longues boucles châtains aux reflets dorés. Des yeux verts émeraudes laissaient transparaître une colère manifeste. Un peit chien noir et feu trottinait après un oiseau dans le jardin.

Mais les deux gobelets de café qu’elle tenait, ainsi que son petit sourire qu’elle tentait vainement de repousser laissaient transparaître sa joie de revoir son ami. Il ouvrit la porte-fenêtre pour la laisser entrer dans son salon. Cette fois, il ne pouvait pas se défiler. C’était une pièce chaleureuse, meublée dans les tons verts foncé et marron, un canapé chesterfield en cuir foncé trônait au milieu de la pièce, face à la cheminée. Une table basse en acajou entre les deux. Sur un mur on pouvait voir des photos de sa famille. Seul son père n’était pas présent sur les clichés. La pièce de vie sentait le café et la fève de tonka. 

— Je peux savoir ce qu’il t’a pris ? Tu m’as ignoré toute la soirée !