La fontaine, les gens, la haine

Humber Miruvi n’en est pas à son coup d’essai. Voici un aperçu de ses précédents ouvrages, édités sous d’autres noms :

• Tu honoreras ton père, mon semblable au cœur de pierre . Edilivre
• Quel oncle fabuleusement secret . Melibée
• De la plume au vol . Sydney Laurent
• Napalm vole dans les plumes. Edilivre

Le cadre verdoyant des Pyrénées centrales sert de théâtre à cette histoire d’eau détournée.
Les conséquences de la trahison qui en constitue la trame entraînent les protagonistes dans une série de péripéties aussi inattendues qu’un rodéo aérien en autogire, une poursuite en 4x4 à travers le massif forestier ou encore une rencontre inquiétante avec des chasseurs de migrants narco-trafiquants.
À cela s’ajoutent des éboulements, des tirs imprécis (!), et un enfermement dans un couloir de mine sur le point d’être inondé — couloir hanté par une sourde-muette cannibale…
Les héros pourront-ils échapper à ce terrible cauchemar ? L’eau leur sera-t-elle rendue ?
C’est là que réside toute l’originalité de ce récit.
« Les gens » auraient tout intérêt à participer à la création de cet ouvrage qui ne ressemble à aucun autre, et dont l’histoire nous entraîne dans un déchirement peu commun. Les rebondissements s’y succèdent, inattendus et hors des codes habituels de la narration.
Par la bêtise et la jalousie, un paradis devient enfer… mais pour quelles raisons ?
Peut-être qu’une adaptation cinématographique verrait un jour le jour, tant le récit s’y prête.
Destiné à un large public dès 14 ans, ce roman s’inspire de la nature humaine et aspire à l’harmonie.
Le fin mot de l’histoire dira si cette harmonie est enfin, ou à nouveau, retrouvée.

Extrait

« … Un matin, ce fut la consternation. 

L’ouverture des volets donna à découvrir des bassins vides. Aucun chuintement aquatique ne fit écho au grincement des gonds antédiluviens. Les goulottes étaient à sec.Mimi se rendit aussitôt à la Roche. Il n’eut pas besoin de frapper à la porte, elle était déjà grande ouverte. Assise à l’entrée, Cléo téléphonait, ou faisait semblant. De là, elle avait vue directe sur sa prairie où coulait la source. Et en ce mois de septembre, l’eau abondait encore. On la voyait miroiter le long des rigoles. Par endroits, des débordements évacuaient le surplus qui se perdait dans l’herbe, jusqu’au chemin vicinal qui s’en trouvait détrempé. Mimi salua d’un geste militaire, puis montra le câble fureteur, de façon à faire comprendre l’objet de sa visite. Cléo, ne cessant de jacasser au téléphone, bougea sa main libre d’avant en arrière, comme pour se débarrasser d’une mouche importune. Mimi prit cela pour un accord et il partit au pré. Là, ce qu’il découvrit lui donna pire qu’un coup de poignard en plein cœur... »