L’héritage d’Eden

Je m’appelle Franck, j’ai 39 ans. Originaire d’Aix en Provence et ayant vécu en région parisienne, je suis un passionné de cinéma, qui est également ma formation initiale. L’univers du roman est un condensé de mes influences cinématographiques.

Le thème principal est  l’amour d’un père pour sa fille. Qu’est ce qu’un père pourrait léguer à sa fille de son vivant, pour qu’elle puisse se construire et apporter au monde. Le livre part de ce postulat, et explore diverses problématiques liées au 21e siècle : notre recours systématique aux technologies pour simplifier au maximum notre mode de vie.

Son originalité, il est écrit comme un film que vous auriez pu voir au cinéma. Mon écriture est visuelle. L’intérêt pour le lecteur est le même qu’il aurait à cliquer sur un film Netflix : je souhaite consommer un produit qui m’évade et me pose des questions de fond. Ce livre ne s’adresse pas aux enfants, mais plus aux post-ados et aux adultes.

Mes aspirations ? Que le roman touche par son ambition et qu’il donne au lecteur l’envie d’investir dans une suite ou d’autres romans que je pourrai écrire par la suite.

Extrait  

Décembre 2035. 23h00.

La Défense. Tour Nord-Ouest du Laboratoire Atom.

La porte d’évacuation s’ouvrit brutalement sur l’Avenue de la Division Leclerc. Un homme en blouse blanche de laborantin, blessure au front, titubant, le souffle court, sortit de l’immeuble, le dos cassé comme une proie mourante. Il jeta des regards derrière lui, scrutant les environs, aux aguets. La nuit était tombée tôt et une bise glaciale soufflait sur le Quartier des Affaires. Le ciel noir déversait son lot de cordes acides sur les badauds. L’homme continua sa course, bousculant au passage des riverains chargés de sac, un couple qui promenait son chien camouflé par un parapluie qui ne les protegeait pas, et quelques touristes asiatiques venus pour préparer les fêtes de noël. Il marcha difficilement jusqu’à un escalier en colimaçon qui menait vers la grande esplanade. Un boyau de ferraille qui desservait aussi la gare RER.Essoufflé, il enjamba la première marche mais se rata, et sa main droite cogna contre la rampe d’escalier.

Un cri de douleur.

CRIIIIIIIS !!!!

Un fourgon noir sans plaque d’immatriculation s’arrêta dans un crissement de pneus.