Thera’nera : La Rédemption

Je suis née quelque part entre deux idées et un clavier.
Passionnée de mondes parallèles et d’artefacts improbables, je laisse souvent mes personnages parler à ma place, ils ont de meilleures punchlines que moi.

Thera’nera : La Rédemption est un roman qui explore la force des émotions, l’humour qui nous sauve, et la science qui façonne ou déforme notre monde.
L’univers se distingue par ses créatures et sa flore uniques, sa culture mystérieuse et même sa langue propre.
Soutenir ce projet, c’est encourager un univers original créé avec passion, construit pour toucher autant qu’il émerveille.
Mon public, je le souhaite large : celles et ceux qui aiment la fantasy, la science-fiction, l’aventure émotionnelle ou les récits de reconstruction.
L’histoire puise dans mes inspirations — Avatar, Horizon Zero Dawn, Red Dead Redemption II.
Mon ambition avec Thera’nera est simple : offrir un voyage où la beauté côtoie la douleur, où la lumière naît parfois des pires orages.

Extrait du livre : 

Puis elle descendit, les bottes craquant dans la neige glacée. Il ne l’accompagnerait pas plus loin. Le moment était venu pour elle d’avancer seule.
    Elle poursuivit à pas feutrés, rasant l’ombre des arbres, glissant discrètement entre les troncs jusqu’à atteindre la lisière. Le laboratoire se révélait. Des câbles pendaient en débris comme des membres arrachés. La porte principale, légèrement entrouverte, était immobile au gré du vent. Elle balaya les alentours du regard. Chaque recoin et chaque ombre fut inspectée avec attention. Rien ne bougeait. Elle se redressa.
    Mais soudain, un grondement fendit l’air. Le silence se brisa.
    Elle se baissa à nouveau, accroupie dans l’ombre. Lentement, elle écarta quelques branches qui obstruaient sa vue, les feuilles glacées frôlant sa joue. Ses yeux restaient fixés sur l’imposante silhouette du bâtiment, à la recherche d’un moindre mouvement.
    Elle se figea, le sang glacé, les yeux écarquillés et le cœur suspendu.
    Cinq ombres surgirent du flanc droit du laboratoire, silencieuses. Leurs mouvements étaient lents, trahissant une vigilance méthodique, patrouillant le périmètre sur le sol gelé.
    Des silhouettes massives, au pelage d’un blanc strié de reflets métalliques, se fondant presque parfaitement dans le décor des Erlta. Leurs muscles glissaient sous la fourrure comme des câbles tendus et seules leurs pattes laissaient des traces sur la neige. L’un d’eux, plus imposant que les autres, tourna soudain la tête. Erilia’a croisa son regard : deux yeux, d’un cyan brillant. Un frisson lui dévora l’échine. Il l’avait vue. Peut-être.
    Elle dégaina l’Origma de sa sacoche avec une rapidité maîtrisée. Elle le fixa à son poignet gauche, et du bout de son pouce, apposa son empreinte sur la surface centrale. L’artefact s’illumina aussitôt d’un halo bleuté, pulsant au rythme de son cœur. Des lignes de données s’enroulèrent autour de son avant-bras. L’interface flottait, prête à synchroniser ses pulsations à celles de l’environnement. Mais la couleur changea en une nuance orangée, qui signifiait qu’une menace avait été détectée.