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Rêveuse dans l’âme et sensible au monde qui m’entoure, je puise mon inspiration dans tout ce qui fait vibrer le cœur : une musique, une scène de film, un regard croisé dans la rue ou une pensée furtive. L’écriture est devenue, au fil des années, un refuge et une aventure à la fois — un moyen d’explorer mon imaginaire, de façonner des univers où tout devient possible. Écrire un livre, c’est m’offrir la liberté de rêver tout haut, de mettre en mots ce qui m’échappe parfois dans la réalité. C’est aussi une façon de partager un peu de moi, avec pudeur mais sincérité.
Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
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Âgée de vingt et un ans et travaillant dans le milieu médical, je suis passionnée d’écriture depuis désormais dix années. Timide mais toujours souriante, j’aborde la vie avec douceur et sensibilité. L’écriture est mon havre secret, un endroit où les mots savent dire ce que je n’ose murmurer.
Ce roman est une dark romance qui bouscule les codes du genre et joue avec les frontières entre désir, pouvoir et emprise. Loin des clichés habituels, ce n’est pas l’homme qui détient le contrôle… mais bien une femme, impitoyable et déterminée, qui kidnappe un boxeur au passé aussi troublant qu’elle. Cette inversion des rôles apporte une originalité forte et déroutante, mettant en lumière une forme de domination rarement explorée. L’histoire mêle tension psychologique, violence émotionnelle et trouble du lien affectif, dans un univers sombre et intense. Ce projet s’adresse à un public majeur et averti, prêt à plonger dans une relation ambiguë, où les repères moraux sont flous et la passion, dévastatrice. Mon inspiration est née d’un désir profond de déconstruire les stéréotypes et d’offrir une vision féminine du pouvoir et de la transgression. Participer à la création de ce livre, c’est encourager une voix nouvelle et audacieuse, qui ose raconter l’inattendu avec sensibilité, force et noirceur.
A N A S T A S I A T S V E T K O V A
La musique est assourdissante, une onde vibrante qui traverse le sol et remonte le long de mes jambes jusqu'à s'ancrer dans mon ventre. L'odeur de l'alcool et du parfum cher se mélange aux arômes de désir et de tension qui flottent dans l'air, donnant à la boîte de nuit une atmosphère oppressante, presque suffocante. Mais ce soir, je n'ai pas le temps pour ce genre de distraction. Je suis ici pour une seule raison : agrandir mes troupes.
Mes talons claquent sur le marbre noir du sol alors que je me dirige vers l'espace VIP, mon regard fixé sur ma cible. Izan Ramirez. Son nom résonne dans ma tête, imprégné d'histoires de violences, de conquêtes et de trafics illégaux. Il est redouté, et il aime ça. Mais ce soir, c'est moi qui vais dicter les règles.
Mes hommes restent en retrait, dispersés stratégiquement dans la salle. Kian, Levi, Alexei, tous parfaitement alertes, prêts à intervenir à la moindre alerte. Mon regard croise celui de Radhan un bref instant, qui se tient à leur côté. Il ne me quitte pas des yeux. Toujours aussi vigilant, toujours aussi ancré dans sa mission : me protéger.
J'arrive enfin devant Izan. Installé dans un fauteuil en cuir rouge, il semble parfaitement à l'aise dans son royaume nocturne. Un verre d'alcool ambré repose entre ses doigts, son autre main jouant négligemment avec le bord de son blazer noir. Ses traits sont marqués par des années d'expérience dans l'ombre du crime, mais son sourire en coin trahit une pointe d'amusement lorsqu'il me voit approcher.
— Anastasia Tsvetkova. Si on m'avait dit que tu finirais par répondre à mon invitation, je n'y aurais pas cru, dit-il, en me détaillant du regard, sans la moindre discrétion.
Je me contente de le fixer, impassible, attendant qu'il poursuive. Il incline légèrement la tête et fait un geste de la main vers la banquette en cuir.
— Prends place, mi reina (ma reine).
Je ne cille pas face au surnom, mais je retiens l'information. Il aime jouer, tester les limites : ce n'est pas une surprise. D'un mouvement fluide, je m'assois en face de lui, croisant les jambes avec assurance. La robe noire en cuir épouse parfaitement mes formes, et je remarque que plusieurs de ses hommes me jettent des regards en biais, à peine dissimulés.
Ramirez m'a souvent proposée des alliances, que j'ai toujours refusé. Nous n'avons pas les mêmes idées lui et nous, les Tsvetkova.
À ses côtés, une femme rousse me fixe avec hostilité. Ses yeux sombres me scrutent avec mépris, son attitude trahit un agacement à peine contenu. Sa posture est raide, les bras croisés sur sa poitrine, comme si ma présence seule était une insulte. Je devine immédiatement qu'il s'agit de sa sœur. Les autres, en revanche ont l'air intrigués, certains presque charmés.
Ramirez repose son verre et s'appuie légèrement en avant.
— Dis-moi, Anastasia, pourquoi ce soudain changement d'avis ?
Je garde mon ton glacial, chaque mot pesé avec soin.
— Aimes-tu Seth Rosenheim ?
Le sourire de Ramirez disparaît aussitôt. Son regard s'assombrit, une flamme de dégoût s'y allume alors qu'il lâche un ricanement méprisant.
— Este hijo de puta (ce fils de pute) ? souffle-t-il en espagnol, sa mâchoire se contractant.
Je me permets un léger sourire en coin.
— Bien. Alors nous avons un ennemi commun.
Il hoche la tête, attendant la suite. J'ignore si le chemin jusqu'à l'alliance sera facile, ou non. Cependant, je dois essayer. Après tout, qui ne tente rien n'a rien ?
— Je te propose une alliance : Seth et Anton Tsvetkova doivent tomber. Définitivement.
Un silence s'installe. Ramirez m'observe, évaluant chaque mot, chaque intonation. Puis, il hausse un sourcil, un sourire amusé sur les lèvres.
— Tu parles de ton propre frère ?
— Je parle de l'homme qui a massacré mes hommes et mes femmes, je réplique froidement en une seconde.
L'atmosphère se tend légèrement, mes mots résonnant avec une force qui glace le sang. Ramirez incline la tête, impressionné par mon détachement. Il ouvre la bouche pour répondre, mais avant qu'il ne puisse prononcer un mot, une voix féminine s'élève. Celle de sa sœur.
Elle s'adresse à lui en espagnol, pensant sûrement que je ne comprends pas.
— Su cautivo es bastante bueno. Dile que si quiere que lo aceptemos, será nuestro. (Il est plutôt pas mal, son captif. Dis-lui que si elle veut qu'on accepte, il sera à nous.)
Ma mâchoire se crispe instantanément. Mon regard s'assombrit, une vague brûlante d'irritation gronde en moi. Cette idiote ne sait pas à qui elle parle.
Avant même que Ramirez ne puisse traduire, je réponds du tac au tac, dans un espagnol parfait :
— En tus sueños. No tocarás ni un milímetro de su piel sin que yo mutile la tuya. (Dans tes rêves. Tu ne toucheras pas un seul millimètre de sa peau sans que je ne mutile la tienne.)
Un silence de plomb s'abat sur le carré VIP. Les yeux de la femme s'écarquillent, la surprise éclipsant momentanément son arrogance. Elle ne s'attendait pas à ça. Son frère ne dit rien, il lève simplement la main en direction de sa sœur, lui ordonnant silencieusement de se taire.
Elle ouvre la bouche pour protester, mais il la fusille du regard. Instantanément, elle ravale ses paroles. Elle a de l'autorité en plus...
Puis, Ramirez revient vers moi, un sourire intrigué sur les lèvres.
— On accepte, mi reina (ma reine).
Sa voix est posée, mais ferme. La sœur serre les poings, furieuse, mais elle ne dit rien. Le mafieux se penche légèrement en avant, son regard brûlant de satisfaction. Est-ce vraiment si facile ?
— C'est un honneur pour moi de t'aider dans ta quête de vengeance. J'ai entendu parler de toi depuis l'Espagne.
Il sort une carte noire et la fait glisser sur la table jusqu'à moi. Visiblement, c'était aussi simple.
— Appelle-moi lorsque tu en auras le besoin, mes hommes et moi serons au rendez-vous. Je te le promets, mi reina (ma reine).
J'attrape la carte sans détourner le regard, un sourire fin étirant mes lèvres. Une alliance précieuse vient de se sceller. Mais alors qu'il prononce ces derniers mots, une pensée me traverse l'esprit.
Ce surnom sonne bien mieux de la bouche de Radhan.
Mon regard s'élève vers lui, à quelques mètres de là. Il ne m'a pas lâché du regard et une étincelle brille dans ses yeux. Il a tout vu, tout entendu. Je lui adresse un sourire discret, un sourire pour lui seul. Et, à cet instant, je le sais. Peu importe les alliances, les guerres, la vengeance... Radhan est mon plus grand danger désormais.
— Je te revaudrai ça, et je n'ai qu'une parole.
Je fais mine de me lever, prête à partir, lorsque la voix de Ramirez me retient, vibrante et légèrement amusée.
— Tu n'es pas venue là avec tes hommes simplement pour me poser une question. Venez donc avec nous.
Son invitation sonne comme un ordre déguisé, un défi lancé. Je n'aime pas perdre mon temps dans des mondanités, mais refuser maintenant, après avoir scellé cette alliance, reviendrait à envoyer le mauvais message. À contrecoeur, j'accepte.
Je me lève lentement, lissant ma robe d'un geste maîtrisé avant de tourner les talons. Je sens le regard séducteur de Ramirez glisser sur moi alors que je me fraye un chemin à travers la foule en direction des miens.
Kian, Levi et Alexei m'attendent non loin, parfaitement immobiles, des statues de marbre au milieu de l'agitation électrique de la boîte de nuit.
Radhan, lui, est légèrement en retrait. Il se fond dans l'ombre, observant, écoutant.
Alexei me regarde immédiatement, une question silencieuse dans son regard.
— Ils acceptent l'alliance, j'annonce d'un ton neutre. Mais ça ne veut pas dire que nous devons baisser notre garde.
Kian hoche lentement la tête, Levi affiche un rictus satisfait.
— Ça, c'est une bonne nouvelle.
J'inspire profondément avant d'ajouter :
— Nous devons nous joindre à eux.
Levi hausse un sourcil, mais son sourire s'élargit en apercevant la sœur de Ramirez. Je capte immédiatement l'intérêt dans son regard, cette lueur de défi qui brille dans ses yeux.
— Eh bien, ça devient intéressant, murmure-t-il avec un amusement évident.
Sans répondre, je fais signe aux autres de me suivre.
Lorsque nous retournons dans le carré VIP, l'ambiance est feutrée, presque intime. Les fauteuils en cuir, la lumière tamisée, la musique qui pulse en fond sans être étouffante... C'est un terrain de jeu parfait pour les jeux de pouvoir et les discussions à double sens.
Nous nous installons autour de la table, chacun prenant place avec un calme apparent. Pourtant, chaque mouvement est calculé, chaque regard échangé contient un sous-entendu.
Ramirez, installé avec une arrogance assumée, repose ses coudes sur la table et tourne son attention vers Radhan.
— Alors, dis-moi... commence-t-il en tapotant du doigt son verre. Comment as-tu appris à te battre comme ça ? On entend parler de toi très souvent.
Radhan ne cille pas. Son visage reste impassible, sa posture détendue mais imprenable.
— Dans les rues, répond-il sobrement.
Ramirez laisse échapper un rire bref.
— Les rues, hein ? Il le détaille un instant avant d'ajouter : et ta famille ?
— Elle est morte, déclare Radhan sans broncher.
Le mot claque dans l'air, net, définitif. Mon champion n'est apparemment pas d'humeur à discuter. Ramirez ne cherche pas non plus à creuser, mais son regard brille d'un intérêt certain.
— Tu as de la chance de vivre aux côtés de la charmante russe Anastasia.
Je serre légèrement la mâchoire face à sa remarque. Son ton est fluide, mais il y a dans son regard une provocation subtile. Radhan ne réagit pas immédiatement, il sait jouer à ce jeu aussi bien que moi.
— La chance n'a rien à voir là-dedans, se contente-t-il de répondre.
Ramirez sourit en coin, mais il n'insiste pas. Il tourne son attention vers Kian et Levi, lançant une discussion sur l'Europe de l'Est, les marchés noirs, et les tensions entre clans.
Je laisse mon esprit dériver quelques secondes, observant les échanges, quand la voix de la sœur de Ramirez s'élève.
Elle ne s'adresse pas à son frère, ni à Levi. Elle parle à Radhan.
— Je te plais, mi amor (mon amour) ?
Le monde semble s'arrêter l'espace d'un instant.
Personne d'autre ne fait attention à cette conversation. Tous sont absorbés par les leurs. Mais moi, je l'ai entendue. Et lui aussi.
Un frisson me parcourt lorsque sous la table, Radhan serre sa main autour de ma cuisse. C'est un contact ferme, possessif. Il ne s'arrête pas là, car après la pression initiale, il commence à caresser ma peau lentement, avec une douceur calculée. Mon champion sait que je bouillonne.
Je me crispe légèrement, mais je me reprends vite. Je ne veux pas répondre à sa place : je veux voir ce qu'il va faire.
Je le sens inspirer légèrement, il s'éclaircit ensuite la gorge. Puis, d'une voix calme et maîtrisée, il répond enfin :
— Vous êtes sans doute une belle femme pour d'autres hommes... mais sans vous manquer de respect, vous n'êtes pas à mon goût.
Un sourire m'échappe avant même que je puisse le retenir. Aie, ça doit faire mal.
Je me reprends rapidement, mais je savoure chaque seconde de la façon dont le visage de cette femme se décompose. Sa posture se tend, ses lèvres se pincent.
— Quel est ton goût, alors ? demande-t-elle, visiblement vexée. Pour que je ne te plaise pas ?
Le regard de Radhan ne vacille pas. Il répond avec une sérénité absolue.
— Russe, dit-il en détachant chaque mot. 1m67 environ, brune, yeux vairons, impitoyable, charismatique...
Un frisson d'excitation me traverse. Il vient de revendiquer ses préférences, sans détour, sans ambiguïté. Pour la première fois de ma vie, ses paroles ont anéanti toute envie de m'en prendre à cette femme par vengeance. Il l'a réalisée lui-même.
La soeur de Ramirez fait mine de ne pas être vexée, et s'intègre très vite dans une autre conversation. Touchée ?
Je sens Alexei se raidir à mes côtés. Je n'ai même pas besoin de le regarder pour savoir que son regard est devenu de glace. Mais je tourne quand même légèrement la tête vers lui, dans un simple échange silencieux.
Laisse tomber.
Après quelques secondes, mon frère se détend légèrement, mais je sais que son esprit analyse chaque mot, chaque détail.
Le silence tendu est brisé par Ramirez.
Il lève son verre, un sourire satisfait sur les lèvres.
— Portons un toast, alors. À cette alliance inattendue !
Extrait non disponible.
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