On ne touche pas à la famille !

Plongez dans une romance sombre et intense au cœur de la mafia italienne. Ce roman explore l’amour, la loyauté, la trahison et la vengeance dans un univers impitoyable, loin des clichés. Inspiré de grandes sagas comme Le Parrain ou Gomorra, il s’en distingue par une approche intime et psychologique.

L’ambition de ce livre est de redéfinir la romance à travers des épreuves extrêmes, en exposant les conséquences émotionnelles des codes mafieux sur les relations humaines. Loin d’idéaliser la noirceur, il met en lumière des choix déchirants et leurs répercussions.

L’auteure aspire à offrir une expérience littéraire immersive et viscérale, tout en interrogeant la nature humaine face à la violence et à la loyauté.

Ce roman s’adresse aux lectrices et lecteurs passionnés de romances complexes, de drames familiaux profonds et de récits psychologiques ancrés dans le crime organisé. Si vous aimez les histoires intenses qui laissent une empreinte, ce projet est pour vous.

Extrait du livre 

Dans la moiteur épaisse du bâtiment délabré, le temps semblait suspendu, pesant lourdement. Gino restait immobile, le dos raide, tendu sous la pression des menottes. Ce n’était pas la résignation, mais une tension glaciale, froide et calculée – celle d’un prédateur enchaîné, aux aguets. Ses yeux parcouraient les murs écaillés, traquant la moindre faille.

Dans sa tête, les idées tourbillonnaient, violentes, chaotiques. Il s’accrochait, tenace, sentant qu’une issue existait quelque part. Après une éternité, une lumière surgit, brutale et irréfutable : une idée claire, tranchante. Quand il leva les yeux, son regard avait changé. Une flamme y brûlait – celle d’un homme qui n’avait pas encore renoncé.

D’un ton désinvolte, un sourire en coin, il lança à Giulia :

— Tu aurais pu penser à apporter du soda et du pop-corn, comme à nos soirées films. Ça aurait rendu l’attente plus supportable, et le spectacle bien plus agréable.

Elle le fixait intensément, analysant chaque mot, tiraillée entre fascination et méfiance.

— Qu’est-ce que tu as en tête ?

Il afficha un sourire empreint d’une assurance calme, un voile d’ombre et de promesses dans les yeux :

— Toi et moi, Giulia… on vient du même monde. On connaît la douleur, on manie la peur et la cruauté.

On impose notre volonté sans jamais plier. J’ai longtemps refusé que ma femme soit le miroir de mes propres ténèbres. Mais aujourd’hui… grâce à toi, tout s’éclaire.