Les âmes cendrées, s'abstenir

Artiste auteur de 24 ans et récemment diplômé d'une école d'art, Je développe des univers de science fiction sur des planètes étranges. Je dessine également les bêtes uniques et les décors désordonnés qui occupent ces mondes . Étant passionné de biologie spéculative ainsi que de cosmologie, mes mondes évoluent en parallèle de mon vécu personnel et de mes recherches. 

Suivez le destin de Hallan, un jeune homme dépressif exilé de son plein gré sur la planète Capricus. Il y sera enrôlé de force par la colonie locale, Scyla. Il y rencontre de multiples humains à bout de souffle, des âmes cendrées qui utilisent une mystérieuse drogue locale nommée drakys pour survivre sur ce monde hostile. Cette drogue  étant un atout majeur face aux  formes de vie agressives de Capricus . 
Les âmes cendrées est un livre de science fiction qui parle de mon vécu, bien que je n'en sois ni le héros ni le sujet. Hallan fait partie de moi. C'est une facette de ma personnalité.
Ce constat de vie qui est celui d’Hallan, nous le connaissons bien : La drogue, la solitude, la famille... Tant de défis et de responsabilités qu'il faut surmonter au péril de son identité propre. 
En soutenant ce projet, vous soutenez ce besoin primal que nous ressentons tous de comprendre le monde qui nous entoure. De montrer une humanité qui dit les choses de façon crue et honnête, quitte à en ressortir blessés mais plus forts. 
Vous en apprendrez donc plus sur les dangers de Capricus, sur la nature instable de sa colonie humaine, mais aussi sur vous-même.
Saurez-vous déceler le lien brutal qui unit les habitants de Capricus ? 

Extrait :

“Plus tard dans la soirée je me suis autorisé à feuilleter le manuel donné par Alexian. J'y apprends qu' ici, les années durent en réalité deux années standards. Composées de 7 mois d'été brûlant suivis de 17 mois d'hiver, avec un pic de froid avoisinant les 15 degré Celsius. 
Je vais crever de chaud pendant un long moment avant de retrouver des températures similaires à ydillis en été. Les journées durent 21h30, ce qui avoisine le standard pour une planète colonisée classique des mondes libres. Dans la partie “justification de la colonisation” plusieurs chapitres y expliquent comment un ajustement quasi parfait entre des nappes phréatiques gigantesques et une activité volcanique quasi permanente rend la faune et la flore locale des plus foisonnantes. Les volcans sont assez petits pour ne pas causer de dégâts majeurs aux exploitations coloniales et les nappes assez grandes pour garantir un accès à l'eau inépuisable. 
La partie “problématiques de colonisation” est un peu moins rassurante. Lors des premières expéditions, on a découvert plusieurs inscriptions s'apparentant à de l'art sur des rochers. Ainsi que des formes de vie assez complexes pour être étudiées. Selon les législation de la compagnie, la terraformation n'était donc plus une option viable. On a d'abord attribué les œuvres d'art aux sciliens, l'hypothèse fut rejetée quand on a pu étudier leur anatomie plus en détail. Une belle illustration présente un scilien adulte avec ses quatre griffes principales avant et arrière, ses deux griffes secondaires sous sa bouche et son bulbe proéminent violet vers l'arrière de la créature.
La raison du rejet de l'hypothèse vient du fait qu'on ne leur attribue pas la moindre intelligence. Ils répondent à des commandes simples comme “tuer”, ”infecter” ou “acheminer”. A ce titre et sans la présence certifiée d'une reine ou d'un monarque, on les a classifié au rang de plantes mobiles indépendantes. L'origine des œuvres d'art rocheuses reste donc encore à découvrir et c'est là l'un des autres objectifs des escouades. 
Des plantes agressives ? Ce n'est pas vraiment nouveau puisqu'on peut observer de nombreuses plantes carnivores dans la galaxie. Mais des plantes mobiles, ça c'est nouveau. Aucune entrée du bio journal extraterrestre de la fac ne contient des bestioles similaires. 
Je veux en lire davantage, mais ne sachant pas l'heure qu'il est, je préfère m'endormir pour m'assurer d'être en forme au réveil. 
Le jetlag va sûrement me tomber dessus très lourdement le lendemain matin.”