L'héritière du noyau

Je m'appelle Camille Doreau et j'écris des histoires depuis que je sais tenir un crayon. Animée par mon imagination et mon univers créatif, je travaille depuis 2018 en tant que professeure d'arts plastiques. J'aime inventer des personnages qui prennent vie au fil de mes mots.

Mon livre est un roman mêlant conspiration, politique et une touche de romance. Il soulève des questions éthiques autour de choix cruciaux : faut-il se taire pour préserver l’équilibre d’un pays, ou faire éclater la vérité, quitte à tout faire basculer ?

Écrit à la première personne, le récit suit Adèle, une jeune femme propulsée dans un univers qui lui est totalement étranger. Kidnappée à la naissance, elle a grandi loin du Noyau — ce cercle fermé qui gouverne le pays — avant de découvrir qu’elle est la fille biologique du dirigeant de la famille en charge des finances nationales. Adèle doit tout réapprendre : troquer ses joggings pour des tenues de luxe, apprivoiser les codes du pouvoir, et accepter un destin qu’on lui impose — celui d’épouser l’héritier de la famille qui dirige le pays. Derrière les dorures, elle découvre des secrets bien gardés. Entre manipulations, complots et triangle amoureux, elle navigue dans un système politique aussi raffiné que corrompu. Et ses décisions pourraient bien bouleverser à jamais l’équilibre du Noyau.

Si vous aimez les univers mystérieux où deux mondes s’affrontent, où les choix de l’héroïne déterminent le cours de l’histoire, où la vérité finit toujours par éclater — le tout saupoudré de romance et de tensions amoureuses — ce roman est fait pour vous.

Extrait  

Il est déjà là. Assis sur un banc un livre à la main. Je suis obligée de m'annoncer pour qu'il me remarque.

— Adèle, je vous attendais.

— Bonsoir Jules. Il range son livre sans que je puisse voir le titre et me demande de m’asseoir à côté de lui.

— Je sais que vous n'êtes pas réjouie par cette règle du mariage mais ni vous ni moi ne pouvons changer les lois du noyau.

— Et si je n'avais jamais été retrouvée comment ça se serait passé ?

— Renseignez-vous sur les lois, il y en a une qui stipule que s'il n'y a pas de descendance, le choix revient au successeur. Seulement vous êtes la donc la question ne se pose pas. Je ne suis pas l'homme parfait mais je vous assure que je suis quelqu'un de bien. Je ne veux que votre bonheur.

— Et ça ne vous dérange pas de ne pas pouvoir choisir ?

— Adèle, j'ai grandi dans le noyau, j'ai une vision différente de la vôtre. Et puis, vous être une très belle femme. Avec un fort caractère certes, mais vous êtes intéressante... et séduisante.

Ces mots me touchent. Non pas que j'aime avoir des compliments, mais parce qu'il le prend avec sincérité et que je vois dans son regard qu'il veut que ce mariage se passe bien. Cependant, il y a toujours quelque chose qui me dérange. Ce je ne sais quoi qui me force à enquêter sur lui, et ce, dès ce soir.