Par Françoise DEBORDE
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Souvenirs graves ou légers, parfois cocasses, se succèdent dans ce récit retraçant avec précision la vie d’une petite fille issue d’une famille de modestes paysans du Poitou, à l’époque du Général de Gaulle. Sont évoquées la joie de vivre et l’insouciance, mais aussi les peines causées par les punitions parfois incomprises qui témoignent de l’éducation rigoureuse de l’époque, qu’elle fût familiale, scolaire ou religieuse. Est-ce cette aimante fermeté qui fit d’elle une enfant sage… comme une image ?
Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
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J’ai grandi, dans les années 60, dans une petite ferme familiale des Deux-Sèvres. Des études scientifiques m’ont conduite à un emploi en région parisienne où je demeure depuis lors, dans un village du Vexin. En fin de carrière, je me suis formée au métier de ludothécaire et l’ai pratiqué dans les écoles, centres de loisirs, prison… Aujourd’hui retraitée, je promeus la convivialité en organisant des rencontres amicales où le jeu est roi. Ma collection doit comprendre quelque 700 jeux : une apparente contradiction avec mes propos sur la sobriété heureuse de mon enfance ou une revanche sur mon passé ?
Lors d’un cours de langues, on nous avait demandé de rédiger un souvenir d’enfance. C’est ainsi que j’ai raconté la triste disparition de ma poupée Carmen, jetée au feu car jugée trop sale… Une seconde anecdote - celle du jour de mes 5 ans – a refait surface, puis une autre… et une autre…
C’est ainsi que de fil en aiguille, de multiples souvenirs ont ressurgi, pour aboutir à un écrit de 400 pages, largement illustré de photos, documents d’époque et surtout de nombreux extraits de mes cahiers de classes primaires.
Ce recueil de souvenirs authentiques n’a-t-il pas plus de chance d’être préservé que les piles de cahiers et livres d’école qui disparaîtront sans doute avec moi ?
Je souhaite que mes petits-enfants prennent connaissance de la vie de leur grand-mère, qu'ils réalisent que nous n’avions pas besoin de beaucoup de jouets ni de jeux pour être heureuses, ma soeur et moi. A une époque où tout va vite, trop vite, je propose ce livre comme une pause, un souffle, un repos, sans toutefois manifester de nostalgie.
Encouragée par deux amies, j’ai accepté l’idée que cela pouvait intéresser un public autre que mon entourage familial : les personnes de ma génération bien sûr, mais pas que…
Poisson d’avril !
S’il y avait un jour amusant, c’était bien le 1eravril !
La veille du 1eravril 1964, tous les enfants s’étaient activés avec crayons et ciseaux, s’appliquant à dessiner, colorier et découper dans des papiers de récupération, des poissons de toutes tailles, lesquels allaient être malicieusement accrochés par les petits farceurs dans le dos des copains, le jour J.
Quelle jubilation de voir se balader les distraits pris au piège dans la cour de récréation, ce qui ne manquait pas de déclencher moqueries et fous-rires railleurs !
Nous n’aurions jamais osé placarder un poisson dans le dos de la maîtresse, oh non ! Elle était si sévère et nous la craignions tant qu’il nous était impossible d’imaginer un tel affront ! Mais le nouveau curé*, lui, était bien plus abordable, et il possédait une auto…
D’un commun accord avec mes camarades, nous décidâmes donc d’en fabriquer un très gros en cachette de la maîtresse, et de l’accrocher derrière la Renault Dauphine de l’homme d’Église. Et c’est moi, la prétendue petite fille farouche, qui osai braver l’interdit, et me portai volontaire pour effectuer l’opération risquée, et ô combien audacieuse !
Ni vue ni connue sauf des copines « dans le coup », je me faufilai à l’extérieur de la cour où était garée la voiture du curé, chose absolument interdite sauf pour aller chercher le ballon tombé derrière le mur, intervention dont seules les grandes avaient le privilège, non sans avoir demandé l’autorisation à l’institutrice.Je fixai le poisson au pare-chocs de la Dauphine et revins dans la cour, toute fière de mon acte de bravoure, accompli avec succès. Quelques jours passèrent sans que nous ayons vent de la réaction du curé.
La chose tomba dans l’oubli…
Puis un beau matin, alors que les élèves étaient assis à leur table en attendant sagement l’arrivée de la d’moiselle, la silhouette menaçante de cette dernière apparut dans le couloir séparant son logement de la salle de classe. Arborant un air encore plus sévère que d’habitude, elle tenait dans ses mains un livre d’où dépassait une queue de poisson qui n’avait rien à faire dans le décor…
Je fus prise de panique. Mon cœur s’emballa, car je sentais que la sentence allait tomber sur nous toutes, responsables de ce qui semblait paraître à la maîtresse une crapulerie honteuse.
Mademoiselle Thabaut, posant un regard réprobateur sur nous, s’adressa à la classe : « Qui a accroché ce poisson derrière la voiture de Monsieur le Curé ? »
Je restai clouée sur ma chaise, sentant mille paires d’yeux se fixer sur moi…
En ces temps-là, il était impensable qu’un enfant conteste l’autorité d’un adulte dont le verdict était sans appel, même si l’injustice était flagrante. Dans mon cas, riposter en vue de rétablir la réalité des faits afin de partager la sentence avec les copines n’était pas envisageable. Je fus donc la seule à être punie et à devoir copier cent fois :Je ne dois pas accrocher de poisson d’avril à la voiture de Monsieur le Curé
Je ne dois pas accrocher de poisson d’avril à la voiture de Monsieur le Curé
Je ne dois pas accrocher de poisson d’avril à la voiture de Monsieur le Curé
Je ne dois pas accrocher de poisson d’avril à la voiture de Monsieur le Curé
Il va de soi qu’à l’époque, l’ordinateur et les copiés-collés n’existaient pas : le copié l’était à la persévérance de ma plume, et la collée, c’était moi !
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